Le sexe joue un rôle important dans la vie de tout individu. Chaque personne a ses propres attentes et fantasmes vis-à-vis du sexe. Parmi ses attentes, nous avons la soumission sexuelle. Cette pratique sexuelle est très en vogue dernièrement. Il ne suffit pas d’en avoir envie pour le faire, il faut se préparer. Nous vous donnons ici quelques conseils avant de l’essayer avec votre partenaire.
Qu’est-ce que la domination-soumission sexuelle et en quoi consiste-t-elle ?
La domination-soumission fait partie des trois pratiques du BDSM. Comme son acronyme l’indique : nous avons Le Bondage et les disciplines (y compris les techniques d’attachement), ensuite vient la Domination et la Soumission et pour finir le Sado-Masochisme. En pratique, on parle souvent de « Domination-Soumission » ou tout simplement de « Soumission » pour définir pleinement tous ces comportements sexuels alternatifs. Cela peut aller du plus doux (un simple jeu d’amour avec scénario y compris « On dirait que je suis ton professeur et tu es mon élève têtue ») au plus dur : la personne soumise sera attachée, humiliée, frappée en public ou en privé.
Nous avons plusieurs types de relation : la Domina et la personne soumise. Le Dominant et sa/son soumis(e) (Il en va de même pour les couples homosexuels et autres). Il est vraiment bien d’effectuer une comparaison des différentes sortes de relation. Dans les lieux publics, les personnes qui jouent le rôle de Dominants et de femmes soumises sont pour la plupart des couples déjà formés, qui sont dans déjà dans une relation de longue durée. Pour l’autre cas où nous nous retrouvons avec une Domina, elle est pour la majeure partie du temps toute seule. Le rôle de son soumis est joué la plupart du temps par un homme qui est à la recherche d’un peu d’excitation pour un soir dans une relation régulière et parfois multiple. Lors d’une soirée BDSM, il est très rare de tomber sur une soumise qui s’y rendra en étant à la recherche d’un dominant tandis qu’une Domina qui débarque à la soirée sera assez rapidement entourée d’une multitude de soumis qui mendieront son attention afin qu’elle s’occupe d’eux.
De plus, il y a tellement de soumis que les Domina se sont lancées dans une activité professionnelle avec des offres sur mesure. Il faut également rappeler que les couples de Domina et soumise de même que les couples Dominant et soumis sont des combinaisons que l’on ne voit pas souvent dans le milieu BDSM, mais qu’il arrive que l’on rencontre dans les soirées ou clubs homosexuels. Qu’importe la combinaison des relations, l’entente et la confiance mutuelle sont essentielles pour que l’on puisse totalement s’abandonner à l’autre et faire en sorte que les deux protagonistes s’amusent.
Les deux pratiques les plus répandues dans la soumission sexuelle
Dans la Domination-Soumission, l’appartenance à l’autre partie est certainement le fantasme le plus courant. Il peut être reconnu par un collier mis autour du cou du soumis (de la soumise), mais il peut également être exprimé par d’autres moyens plus sexuels :
En forçant un partenaire sexuel à renoncer à l’activité sexuelle, en lui mettant une cage de chasteté pour empêcher toute érection possible (si c’est un homme) ; ou s’il s’agit d’une femme en lui mettant des anneaux sur les grandes lèvres que le Dominant peut cadenasser pour l’empêcher d’avoir des relations sexuelles. Par contre, même si la ceinture de chasteté peut être envisagée, elle est n’est plus vraiment utilisée.
Au contraire, la Domina ou le Dominant peut « forcer » son partenaire soumis a avoir des relations sexuelles avec une ou plusieurs personnes de son choix, bref, offrir le partenaire à d’autres, c’est l’humiliation totale. Mais rappelez-vous qu’il s’agit d’un jeu, et même si ça n’en a pas l’air, le consentement préalable de la personne soumise est bien entendu obligatoire.
Des jeux d’humiliation mentale
Il existe des formes de soumission cérébrale où l’humiliation est particulièrement importante. Par exemple, forcer la personne soumise à se comporter comme un animal (chien ou chat : petPlay). Le Dominant ou la Domina joue alors le rôle de dresseur ou de soigneur. Cela dépend du type de relation voulue. Souvent, dans les clubs, vous verrez des hommes déguisés en chiens, portant des masques de chien en cuir, avec des godes anales de renard, se faisant promener par leur Domina avec une laisse. Ils courent après des balles qu’on leur lance, aboient et boivent même de l’eau dans une gamelle. Certains d’entre eux font preuve d’un incroyable sens de l’imitation.
Ces genres de jeux de rôles représentent clairement les coutumes fétichistes du BDSM, mais le déguisement de la personne soumise est assez fréquent. Une personne soumise peut mettre des vêtements du type féminin, de même que les chaussures. Il peut également se promener nu et s’afficher juste pour son plaisir et celui de sa Domina. Cela représente une sorte de féminisation en surface, mais stimule leur vie sexuelle.
Doit-on être masochiste avant de pratiquer la soumission ?
Quand on parle d’obéissance sexuelle aux débutants, beaucoup d’entre eux pensent d’abord à la face maso de ces jeux érotiques. Cependant, le sadomasochisme (mentionné dans les deux dernières lettres de l’acronyme BDSM) n’est qu’une pratique du BDSM, et la soumission peut être bien réalisée sans aucune action SM. Bien qu’il a de nombreuses personnes soumises qui parviennent à surmonter la douleur et à la transformer en plaisir, ce n’est pas le cas pour tout le monde, en particulier les débutants. Tout dépend du réglage du curseur de ce paramètre. Passez-vous un bon moment lorsque votre partenaire vous donne une gifle au bon moment ? Eh bien, c’est tout simplement une pratique SM, mais le curseur est réglé au minimum.
En plus de pratiquer la fessée et les gifles à mains nues, dans le SM, on utilise souvent une variété d’accessoires, des fouets avec des battements effrayants et des marques pointues (réservées aux pratiquants qui maîtrisent cet exercice). Nous avons également l’existence des pratiques assez mystérieuses, comme les « gants de vampire » : des gants avec des clous en acier à l’intérieur qui excitent et surprennent (selon les pratiquants) au toucher. Il y a aussi la roulette de Wurtenberg, qui est un dispositif médical inventé par les neurologues qui a été détourné de son principal usage. C’est une sorte de roulette avec de petites pointes.